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Championne à Wimbledon en 2013, Marion Bartoli, a expliqué comment les médias sociaux influencent la vie d´un joueur de tennis : "Je pense que nous étions plus consistants dans nos entraînements et dans le temps que nous passions sur le court.
Je pense que c’est un changement dans une génération et même en dehors du tennis, c’est ce qu’ils vivent maintenant. Ils sont tous sur Instagram, tous sur Snapchat, tous sur les médias sociaux et il est très facile de perdre trois heures sur votre téléphone en étant sur Instagram.
Nous utilisions ces trois heures pour frapper des milliards de balles et comme nous n´avions pas ces choses qui nous dérangeaient, nous nous sommes concentrés sur ce qui était important. Nous passions au moins 5 heures sur le court durant les tournois, puis six ou sept heures après.
Nous frappions tellement de balles en une seule journée. Toutes les filles ont tous ces sponsors et doivent faire toutes ces activités parce que cela fait partie de leur contrat". "Je pense qu´il serait intéressant de regarder une joueuse d’aujourd’hui par rapport à ce que nous faisions auparavant.
Je ne pense pas qu´elles fassent autant que nous. Vous prenez Kim (Clijsters) contre Justine (Henin) ou Kim contre Jennifer Capriati, les filles qui étaient au top et avec qui j´étais en compétition.
Et quand vous regardez leur jeu, je suis désolée de le dire mais c´était beaucoup plus fort que maintenant", a-t-elle ajouté.
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