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Les finalistes du tournoi féminin à Roland Garros portent les noms de Ashleigh Barty et Markéta Vondroušová. Barty a battu la surprise de cette édition, la jeune Amanda Anisimova (17 ans), qui s’est exprimé sur sa défaite en conférence de presse : "Je suis bien entendu triste d’être arrivée jusque-là et de perdre, mais ma rivale était supérieure, et moi je suis restée bloquée sans trouver de solutions pour prendre le dessus, même si j’ai remporté le premier set", a déclaré l’Américaine, "Ma rivale était virement en forme, mais il faut tout de même positiver, je ne suis jamais arriver en demi-finale de Roland Garros, et même si je suis déçue, cela reste un très bon résultat pour ma carrière cette saison, maintenant il faut tourner la page et se concentrer sur la saison d’herbe, qui commencera très bientôt".
De son côté, Johana Konta a aussi crée la surprise s’inclinant face à Vondroušová non sans livrer une rude bataille de deux sets sur le score de 5-7 5-7. La Britannique a à son tour fait part de ses sentiments suite à son adieu au tournoi : "Je ne suis pas forcement triste, j’ai donné tout ce que j’avais et je pense avoir livrer un très bon jeu, mais mon adversaire était plus constante et elle a mérité sa victoire", a-t-elle confié, en revenant sur la polémique de la programmation qui a placé les demies hommes sur les courts centraux, en laissant le Suzanne Lenglen et le Simonne Mathieu aux dames. "Je n’ai pas grand-chose a dire à ce sujet, on ne nous a pas demandé notre avis pour la programmation des matchs, je crois que ce favoritisme s’explique par la plus haute vente des billets chez les hommes", a conclu la n°26 WTA.
Un bémol organisationnel a donc tâché vers la fin cette édition de Roland Garros. Quoi qu'il en soit, la finale inouïe entre Barty (n°8) et Vondroušová (n°38) aura bien lieu sur le court Philippe Chatrier ce samedi 8 juin.