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Interviewée par The Guardian, l’ancienne n.1 mondiale Simona Halep est revenue sur l’intervention chirurgicale à laquelle elle avait dû avoir recours il y a quelques années pour réduire les dimensions de ses seins, dans l’optique de mieux bouger sur le court.
Compte tenu de sa montée vers la première place WTA et de son sacre à Roland Garros en 2018 (à la quatrième tentative en finale au niveau du Grand Chelem), en battant Sloane Stephens, cet immense sacrifice a visiblement apporté les bénéfices attendus.
“Ma famille était très inquiète”, a révélé Halep, “Mais pas moi, car je savais qu’il fallait le faire pour le tennis. Mon rêve, c'était simplement devenir la meilleure joueuse au monde.
En effet [après l’opération] je me suis sentie plus légère et mes problèmes au dos ne se sont plus représentés. C’était décidément le meilleur des choix”.
Halep s’est ensuite souvenue d’un autre épisode dans lequel elle s’est retrouvée sur un lit d'hôpital : à l’issu de l’incroyable finale de l’Open d’Australie 2018 perdue face à Caroline Wozniacki après plus de 3 heures de lutte.
“Juste après le match, j’ai terminé ma conférence de presse à 22h environ puis passé un contrôle antidopage”, a raconté la Roumaine, “Je n’arrivais pas à produire un échantillon d’urine, j’étais déshydratée.
Ils ont alors opté pour une prise de sang. Plus tard à l'hôtel, j’ai commencé à trembler et me suis faite hospitaliser. Ma mère était inquiète et me dit qu’elle aurait arrêté le tennis à ma place, simplement pour profiter de la vie.
Je me suis portée très mal pendant trois mois, j’étais épuisée. En tout cas, je suis fière d’avoir repousser mes limites”.