En poursuivant notre approfondissement à propos des thématiques liées au sport et à l’alimentation (notamment dans le tennis), on a voulu aborder certains sujets avec M. Maurizio Tommasini, biologiste nutritionniste ainsi qu’expert d’alimentation pour le sport, dont l’expérience dans le domaine de la nutrition sportive nous permet d’avoir affaire à une opinion qui fait autorité.
Les 6 questions posées au médecin
- M.Tommasini, on commence par son modèle nutritionnel de référence : dans l’alimentation, il est très important de savoir s’adapter aux caractéristiques du sujet. Y a-t-il donc un modèle de référence duquel il faut démarrer, pour ensuite élaborer un schéma plus précis, ou bien préférez-vous commencer par le patient et puis élaborer un modèle sans schéma prédéfini ?
- Protéines animales ou végétales : nombre d’orientations suggèrent de les partager à 50%. Peut-on remplacer les protéines d’origine animale par celles végétales à un si haut pourcentage sans en résulter pénalisés ? Le fait d’assumer beaucoup de protéines à partir de céréales ou légumes (ladite complémentation, afin d’assumer tous les aminoacides essentiels) signifie aussi introduire beaucoup de glucides. Par conséquent, combien de protéines devrait-on assumer et quel serait le bon rapport entre protéine d’origine animale et végétale ?
- Régime protéiné : est-il recommandé dans des situations spécifiques ?
- Sport et nutrition. Souvent on évoque l’importance d’introduire beaucoup de gluten avant la compétition, particulièrement en cas de sport de résistance comme le marathon. Qu’est-ce qu’il est davantage recommandable, par rapport à ce type d’activité, au niveau de macronutriments ?
- Toujours dans le milieu sportif : concernant le tennis, quelle est l’alimentation correcte à suivre pendant la période qui précède les compétition ? Quelle est la quantité correcte de protéines à assimiler au quotidien ?
- Gluten. Est-il recommandé de limiter les céréales qui en contiennent, ou cela ne concerne que les sujet intolérants au gluten ? De plus, il n’y a pas d’avis universellement accepté sur le concept même de gluten : dans la nature, les céréales n’en contiennent pas car celui-ci se forme lorsque la farine de certains céréales (à l’exception de ceux qui ne contiennent pas de prolamines) est mise en contact avec l’eau pour obtenir une mêlée. Par conséquent, en mangeant de l’orge ou de l'épeautre en grains n’ayant pas précédemment été transformés en farine, est-on en train d’assumer du gluten à travers ses éléments (prolamines et gluténines) ou pas ?
Federico