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Patrick Mouratoglou a parlé au New York Times de l'état de santé de Serena Williams à l'approche de Wimbledon. Le Français, entraîneur de l’Américaine depuis 2012, a déclaré : "Je suis heureux car Serena est enfin libre de toute blessure.
Elle souffrait depuis trois mois (...) Son genou enflait tout le temps. C’était énorme. Elle avait besoin d´un traitement tous les jours pour pouvoir se rendre sur un court même si elle avait mal.
Chaque jour qui passe, elle est plus forte parce que nous bâtissons sur quelque chose de solide. Alors qu´avant nous ne le pouvions pas. Ce n´était pas aussi grave qu´on le pensait, et c´est essentiellement ce que le médecin a dit, ce qui est vraiment cool.
Le genou souffrait, mais la solution n´était pas compliquée, pas si compliquée. Elle pouvait jouer mais devait jouer avec la douleur, et elle a dû faire ses préparations avec la douleur, chose que ne voulez jamais devoir faire.
Elle est du genre à toujours penser qu´elle peut trouver un moyen, même si elle est blessée et qu’elle souffre. C’est sa qualité numéro 1 de croire en elle même dans les situations les plus difficiles, alors je ne veux pas lui enlever ça".
Serena avait perdu face à Sofia Kenin au troisième tour de Roland Garros. Elle n´était pas à l'aise avec son genou, à ce moment-là :"Son mouvement a été définitivement freiné à Roland Garros face à Kenin, et ça n’a donc pas pu se faire car le tennis féminin est trop fort en ce moment.
Elle doit pouvoir bouger à plein régime. Ce n’est pas seulement une question de gros services et le fait de gagner des points rapides. Il faut avoir cette mobilité".