Roger Federer est considéré non seulement le GOAT du tennis, mais aussi le plus forcené des perfectionnistes. Le Suisse a pourtant démenti posséder cette caractéristique, à l’occasion de sa conférence de presse dans le cadre des “Laureus Sports Awards” à Monte-Carlo, où il a été décoré des prix "Retour de l'année" et "Homme sportif de l'année" pour 2017.
“Lorsqu’on est mari et père de famille, on ne fait pas tout à la perfection. C’est une lutte au quotidien et c’est presque impossible de garder toujours son calme. En tout cas j’essaie de faire de mon mieux pour être le meilleur des pères, le meilleur des époux ou le meilleur des joueurs de tennis.
Je commets énormément d’erreurs. J’essaie d’en tirer une leçon, mais décidément je ne suis pas parfait”, s’est-il confié, “Je suis heureux pour les résultats de mon travail.
Je prends plein de petites ou grandes décisions avec mon équipe (...) Mon amour pour ce sport et peut-être la lucidité que j'ai eue dans les instants les plus durs m’ont aidé à devenir ce que je suis en ce moment”, a continué Federer.
Roger a ensuite ajouté un commentaire sur sa rivalité avec Rafael Nadal : “Nous sommes de très bons amis en dehors du court, on a partagé des moments spéciaux ensemble”, a-t-il précisé, “Peut-être grâce aux initiatives de bénévolat de nos fondations.
Je l’ai aussi soutenu pour l’ouverture de son académie. Bien sûr, il y a eu des rencontres qu’on a disputées l’un contre l’autre qui ont consolidé ce lien. Lorsqu’on gagne ou perd contre quelqu’un au 5ème set dans un Grand Chelem, c’est toujours un moment spécial”, a conclu le Suisse.