Roger Federer : " Mes débuts au tennis ont été difficiles, j'ai du faire des choix "

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Roger Federer a été probablement le joueur le plus influent et le plus aimé de l'histoire du tennis. Bien qu'il n'ait pas fini sa carrière avec le plus grand nombre de titres du Grand Chelem - élément déterminant pour certains quant à savoir qui est le meilleur de l'histoire - le Suisse reste toujours dans les débats du GOAT et son élégance, son charisme et ses larmes d'émotions sur le circuit font qu'une grande partie des fans de tennis voient en lui le plus grands joueur de l'histoire.

Mais Roger Federer lui aussi était jeune et a fait des débuts difficiles avant de devenir la légende qu'il est aujourd'hui. Dans une longue interview accordée GQ, le natif de Bâle est revenir sur plusieurs sujets dont ses premiers pas difficiles au tennis.

Roger Federer : J'ai du choisir entre le tennis et les études

Le maestro a indiqué qu'il ne croyait pas en ses chances au tout début et qu'il a du faire un choix entre le tennis et l'école : " Au début de ma carrière, j'ai rapidement reçu des commentaires selon lesquels j'étais en fait assez bon.

Au début, bien sûr, il est difficile d'avoir un point de comparaison cela et on n'ose même pas y croire, bon comme qui ou par rapport à qui? On a pas de repères. Et dès que l'on prend un peu plus confiance en soi et que l'on se dit : "Peut-être que je suis vraiment bon", on se casse la gueule juste après dans un tournoi.

À l'adolescence, on passe déjà par des montagnes russes d'émotions et d’hormones et quand on ajoute à cela une carrière dans le sport de compétition, il faut vraiment prendre être fort mentalement et se ménager.

À 14 ans, j'ai quitté la maison pour rejoindre un centre de performance durant deux ans. C'était les deux années les plus importantes de ma vie. J'ai beaucoup appris sur la vie. À 16 ans, j'ai décidé de quitter l'école.

J'ai essayé les cours en ligne pendant quelques mois, mais j'ai vite réalisé que le tennis et les études n'étaient pas compatibles, tout du moins pas au niveau professionnel. Je devais faire un choix.

J'ai passé un accord avec mes parents pour me donner une vraie chance au tennis et, si cela ne fonctionnait pas, je devais immédiatement reprendre l'école sans me plaindre. "