Dans une interview accordée à Punto de Break, l´ancien professionnel espagnol Albert Berasategui a commenté la supprématie des Big Three Roger Federer, Rafael Nadal et Novak Djokovic : "Au cours de la dernière décennie, trois joueurs ont tout conquis et n´ont pas même laissé les autres atteindre les finales.
Avant, il y avait plus de surprises en Grand Chelem, mais maintenant avec Roger, Rafa, Djokovic et Murray ... Marin Cilic en a gagné un, Stan Wawrinka trois, Juan Martin del Potro un et puis rien d’autre. L´année dernière, Marco Cecchinato a failli le faire, maintenant la lutte est encore plus dure." En 1994, Berasategui avait atteint neuf finales en en remportant sept : "Comme le dit Rafa, un titre est un titre.
C’était ma meilleure année, sans aucun doute. En regardant quelques années en arrière, j’ai le sentiment d’avoir percé trop tôt, j’aurais aimé atteindre la finale de Roland Garros quelques années plus tard en étant plus expérimenté.
Mais à au moment où j’y étais, j´étais quand même heureux. À 20-21 ans, c´était quelque chose de très gros, puis en 1995, j´avais du mal à y croire.
Jusqu´en 1998, je n´étais pas assez mûr mentalement. J´ai eu les avantages et les inconvénients, mais je prends les avantages. Mais le champion est un champion, et c’est ce dont les gens se souviennent pour toujours.
Mais bon, je suis heureux d’avoir atteint cette finale et d’avoir perdu face à Sergi Bruguera. Pour moi c’était impensable, c’est pourquoi j’aurais aimé que cette finale se déroule plus tard.
Etant plus expérimenté, j’aurais fait face à cela d’une manière différente".