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Roger Federer a commenté, en revenant sur sa défaite face à Rafael Nadal en demi-finale à Roland Garros : "J'ai tout essayé et j'ai joué dans des conditions incroyablement où il ventait tellement.
C'était un vrai challenge. Mais j'ai quitté Paris en étant très positif". Le 3e mondial, qui vient officiellement de décrocher la deuxième tête de série à Wimbledon du fait de sa victoire à Halle, a expliqué ensuite le jeu sur gazon : "Je pense que ça peut être une surface très frustrante, car l’on est souvent déçu lorsqu’on y cherche du rythme.
On ne contrôle pas tout parce qu'il y a des mauvais rebonds et d’autres qui sont trop bas, l'adversaire peut toujours raccourcir les échanges s'il le souhaite (...) [Le gazon] met en valeur ma force et cache peut-être mes faiblesses.
De ce point de vue, je peux jouer ce que je veux, à ma façon, et comme je le voudrais. Quand vous ressentez cela, c'est peut-être ce que Rafa ressent sur terre battue... J'ai toutes les options et quand vous avez des options, cela vous donne des options pour gagner et différentes tactiques que vous pouvez utiliser contre de différents joueurs.
Cela vous donne peut-être un peu plus de marge de manœuvre pour éviter les ennuis et gagner des matches". Federer n'a pas été trop ébranlé par la transition vers l'herbe cette année : "J'ai joué à nouveau sur terre battue donc pour moi, la transition n’est pas si folle.
Il faut comprendre qu’il va y avoir de mauvais rebonds, que les échanges seront plus courts et que les points sont joués différemment (...) Il faut être très innovant".