Lors d’un entretien accordé à Tennis Channel, Roger Federer a expliqué pourquoi il a disputé son premier match à Roland Garros dimanche dernier : "La première fois, ils ont dit qu’ils aimeraient que je joue le dimanche.
J’ai alors dit que je ne serais pas le premier à jouer dimanche, car tous les joueurs ne veulent pas laisser un tournoi du Grand Chelem durer 15 jours maintenant. Cela fait déjà 14 jours et c'est déjà si long, mais nous pensions simplement que c'était un mauvais coup et où cela aurait pu nous mener.
Tout le monde va juste commencer à couper le nombre de jours restants du tournoi et c'est la raison pour laquelle je me suis battu. Cette année, nous avons commencé dimanche et il est logique de commencer un tournoi un samedi ou un dimanche et non pas le lundi lorsque tout le monde se remet au travail.
J'ai demandé à jouer le dimanche mais uniquement si cela marchait pour eux. Je me sentais prêt, je n'avais plus de problèmes, je suis déjà arrivé tôt mardi et en cas de victoire, j'aurais eu deux jours de repos supplémentaires.
Quand je joue mercredi, j'ai comme l'impression de jouer le premier match, mais ce n'est pas le cas. Cela me fait plus de jours de congé". Federer a ajouté concernant ses débuts à Porte d'Auteuil : "C’est un plaisir pour moi et je sais que j’ai aussi beaucoup de chance d’obtenir une invitation, car c’est quelque chose d’obtenir une Wild Card pour un Suisse à Roland Garros.
J'étais n.1 mondial junior l'année précédente et j'ai participé à Roland-Garros en 1998. J'ai perdu alors dès le premier tour, mais pour moi, c'était très important.
Le plus gros problème pour moi a été de jouer Pat Rafter au Suzanne Lenglen. C’était un gros problème parce que je pensais que Pat était l’un des meilleurs gars du tournoi et que je l’ai ensuite joué quelques fois.
Pour moi, regarder en arrière maintenant, être le seul joueur chez les hommes encore dans le tirage au sort me rend vraiment heureux. Je sais que Serena et Venus ont probablement aussi fait la même chose et je ne sais pas s’il y a d’autres joueurs qui l’ont fait aussi, mais c’est amusant d’être peut-être le pont entre cette génération vraiment plus âgée et les joueurs d’aujourd’hui qui ne peuvent presque pas s’approcher des autres gars, comme quand ils jouaient au tennis".
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