Lors d’un entretien accordé au New York Times, Roger Federer a expliqué à quel point ses attentes sont faibles par rapport à la saison sur terre battue. Le Suisse participe à un tournoi sur cette surface pour la première fois depuis 2016, quand il avait perdu en huitièmes à Rome face à Dominic Thiem : “Je pense que je peux désormais jouer sans pression, car il n’y a rien perdre.
Vraiment rien. Cela fait trois ans que je n’ai pas joué sur terre battue, alors peut-être que pour la première fois en 15 ans, je peux aller vers les Français (à Roland Garros, ndlr) et dire : 'Voyons ce qui se passe'
Peut-être que c’est exactement ce qui va donner lieu à un beau résultat. J’aurais par la suite plus de temps pour tournoi sur gazon (...) Cela a consolidé ma force physique et c’est bon pour mon jeu", a déclaré Federer en marge de l’Open de Madrid, où il fera son entrée en lice ce soir pas avant 20h.
À propos des différences entre terre battue et gazon, le 3e mondial a ajouté : "Quand vous jouez trop sur gazon vous sentez que vous commencez à guider la balle alors que sur terre battue, vous jouez à fond".
Federer garde beaucoup de souvenirs sur terre battue à se rappeler de ses débuts dans le tennis professionnel : “Mon premier adversaire était sur terre battue et le premier joueur que j'ai battu était sur terre battue.
Alors oui, la terre battue est venue en premier". Le Suisse a conclu commentant sa condition physique : "Je me sens bien, je me suis bien entraîné, je peux faire une percée à Madrid ou même à Paris, mais je sais que cela peut également prendre fin assez vite.
Ce ne serait pas la fin du monde, même si j'ai l'ambition et la volonté de toujours gagner. Je ferais de mon mieux, comme toujours".