Roger Federer : "Mon premier titre à Wimbledon est tombé au bon moment"

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Lors d’un entretien, Roger Federer est revenu sur son premier titre de Grand Chelem à Wimbledon en 2003 quand Suisse prît le dessus sur Mark Philippoussis en finale. "La vie lors des tournois va incroyablement vite, des années s'écoulent en un battement de cils et c'était absolument incroyable, un peu choqué même si j'étais dans le top dix", a déclaré Federer, "C’était non seulement mon premier titre à Wimbledon, mais aussi mon premier titre au Grand Chelem, et c’est arrivé au moment où j’en avais vraiment besoin.

Je me souviens avoir perdu au premier tour de Roland Garros et au premier tour de Wimbledon l’année précédente. Ces défaites-là m’ont en quelques sortes déprimées et j’ai commencé à me poser des questions comme si je pourrais y arriver un jour.

Cette victoire est donc arrivée pile poil au bon moment, m’a donné toute la confiance dont j'avais besoin pour devenir le numéro 1 mondial quelques semaines plus tard. "Federer a également commenté sur l'évolution de sa personnalité au fil des années:" Je fais de mon mieux pour garder son sang-froid, C'est marrant parce que j'avais le bon tempérament, même pendant le tournois mais le problème, c’est que j’ai explosé avant de gagner contre Pete Sampras à Wimbledon.

Un mois auparavant, j'ai littéralement décidé de rester tranquille. Je me mets tellement en colère si je ne suis pas moi-même. Vous pouvez demander à tous les joueurs de ma génération qui j’étais lors les juniors jusqu’à ce que j’ai environ 20, 21 ans.

Et puis je suis devenu cet homme super calme que tout le monde connaît, mais les gens se souviennent quand même de ce fou qui ruminait à chaque coup manqué, qui pleurait après les matches, cassait les raquettes, laissait ses émotions prendre le dessus et se déchirait sur le terrain.

Celui qui argumentait avec tout le monde sur les décisions de l'adversaire ou de l'arbitre. J’essayais d’être trop parfait trop tôt. C'était vraiment une partie de moi quand j’avais entre 18 et 20 ans, heureusement. Et maintenant je peux jouer avec plus de sérénité. "