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Roger Federer ne regrette pas de partager la scène avec Rafael Nadal, le joueur suisse ayant perdu beaucoup de finales face à l'Espagnol. Il y a quelques semaines, le vainqueur du Roland Garros en 1976 Adriano Panatta, avait déclaré que Federer aurait remporté 30 à 40 titres en Grand Chelem si Nadal n'avait pas été sur son chemin.
Federer a quant à lui commenté : "Je pense que tout le monde a eu de bons rivaux au cours d’une carrière. Lendl, Becker, Sampras, Edberg, Laver (...) si ce n'était pas moi, ça aurait été quelqu'un d'autre qui aurait été là, ça vaut aussi pour Nadal.
Nous sommes donc heureux de pouvoir nous entendre et sommes fiers d’avoir eu de belles carrières les uns à côté des autres. C'est unique". Interrogé sur ce qu'il a pensé lors de sa défaite à Wimbledon en 2008, Federer a répondu : "Je me suis dit, ne perds pas, s'il te plaît !
Entre dans le cinquième set et essaye simplement de rester en vie, puis essaye aussi de gagner ce match’, mais c'était tellement serré, c'était tellement épique. Je suis heureux (d'avoir persévéré) jusqu’au cinquième set et d’en avoir fait le match dont tout le monde parle jusqu’à ce jour.
Parce que si j'avais perdu dans le quatrième et manqué le revers qui était censé sauver la balle de match (...) les gens n'en auraient pas autant parlé". "Ainsi, c’est devenu un match mémorable, un moment épique pour lui mais pour moi aussi", a-t-il conclu, "J'étais fier d’avoir joué aussi bien et de ce que ma course à Wimbledon se soit terminé de cette manière, de façon spectaculaire et pas dans une horrible finale où l'on se regarde en arrière et se dit ‘Qu'est-ce que j'ai fait, c'est terrible’. Non, ce n'était pas comme ça, c'était plutôt l'un de mes plus grands matchs".
