Au bout de 3 heures de lutte, à quelques mètres de la ligne d’arrivée, Roger Federer a fini par ralentir lors du jeu décisif du troisième set en demi-finale à Paris-Bercy, permettant à Novak Djokovic de s’offrir une 25ème victoire face au rival suisse ainsi qu'une 47ème finale au niveau des tournois Masters 1000.
Ce dimanche, le n.1 serbe in pectore va effectivement affronter la surprise russe Karen Khachanov, tombeur de Dominic Thiem - ce dernier étant déjà certain d’une place pour les ATP Finals. Federer doit quant à lui reporter les célébrations pour le 100e titre, soit son véritable objectif sur le court terme.
Le natif de Bâle, dont la dernière apparition à Bercy remontait à la défaite en huitièmes de finale face à John Isner de 2015, ne cache compréhensiblement pas sa déception tout en n'ayant pas grand-chose à se reprocher : “J'ai clairement des regrets.
Quand vous perdez un match serré comme celui-là, vous en avez toujours. Mais c'était un bon tournoi. Je peux me retourner et penser que c'était définitivement une bonne chose de venir à Paris”, a revendiqué Roger dans l’après-match, “C’était intense, comme toujours.
On n'aime pas perdre. Le fait d’avoir joué ensemble à Chicago (en double, à l’occasion de la Laver Cup, ndlr) nous a aidé à mieux se connaître, mais ça n’a rien changé.
C'est une rivalité comme il faut”. “[Djokovic] est en forme”, a continué Federer, “On peut s’en apercevoir des mouvements les plus simples. De plus, il est très solide au service.
En tout cas, dans l’ensemble je suis content de mon jeu, même par rapport à Bâle. Là-bas j’ai remporté le titre et ne me suis incliné ici qu’au tie-break décisif.
Par conséquent, tout va bien”. De retour à Paris après des années, le Maestro est sollicité en permanence par la presse française quant à une dernière participation à Roland Garros : “Si c'était mon dernier match à Paris, il était bon en tout cas (...) Après, je ne sais pas.
Pour Roland, je vais décider en fin d'année, pour voir à quel point cela a un impact sur ma préparation physique. Bercy, l'année prochaine, c'est comme chaque année, après Bâle, c'est toujours compliqué. Je ne peux pas trop me projeter. J'espère que ce n'était pas mon dernier match”.