Ce sont les détails qui peuvent faire basculer une rencontre, mais également toute une carrière. Avant qu’il ne devienne une source d’inspiration pour ses collègues sur le Tour et d'innombrables amateurs de tennis - ainsi que le joueur le plus souvent lauréat dans l’histoire des tournois du Grand Chelem - Roger Federer souffrait certainement d’un manque de continuité au début de son aventure.
Le Suisse a raconté le moment où il a vécu le vrai tournant de sa vie professionnel, en 2001 à Hambourg : “Je pense que c’est une question de confiance et de prise de conscience. C’est quand on devient calme que l’on commence à faire les choses comme il faut”, a précisé Roger.
Alors, c’était une défaite d’entrée face à l’Argentin Franco Squillari, curieusement un gaucher comme par ailleurs sa bête "rouge" Rafael Nadal, qui a contribué au déclic : “J’étais tellement énervé contre moi.
Je me souviens aussi que j’avais envoyé la balle hors du court lors du match-point. Puis je me suis dit, ‘Qu’est-ce que tu fabriques là ?’ et j’ai commencé à me calmer et à comprendre.
‘Cela suffit’, je me suis répété. C’était un moment incroyable dans ma carrière où j’ai enfin compris qu’il fallait changer de comportement et que j’aurais dû donner plus d’importance au divertissement sur le court”.
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