“Je comprends que vous me demandiez cela, mais je ne peux pas parler de Londres maintenant. Je suis déjà assez triste d’abandonner ce tournoi”. Rafael Nadal s’était ainsi exprimé lors de la conférence de presse où il a officialisé le forfait du Rolex Paris Masters de Bercy, ce vendredi, à cause des douleurs à son genou droit.
“Ce n’est pas le bon moment de parler des Atp Finals. La seule chose que je puisse dire, c’est que je vais suivre mon traitement médical et faire de mon mieux pour être à Londres, mais je ne peux pas en parler maintenant (...) J’ai eu une saison très chargée avec beaucoup de matchs.
J’ai beaucoup demandé à mon physique. Nous sommes à la fin de la saison et c’est normal qu’il arrive ce genre de choses (...) Comme cela, je ne peux pas être compétitif à au niveau qu’il me convient le plus.
Donc, je ne sais pas. Je verrai cela avec les docteurs (...) Ce n'est pas Londres ma carrière à long terme qui est concernée. Et dans cette optique je suivrai les traitements que je considère les plus adaptés pour prolonger ma carrière”.
Nadal est ensuite revenu son problème au genou lors d’un entretien exclusif avec le média national El Español, juste avant de partir à Barcelone pour consulter son médecin de confiance Angel Ruiz Cotorro et passer une IRM.
“Le problème vient toujours de la douleur, le fait de se sentir limité est simplement dû à cela (...) J’ai gagné (contre Cuevas en huitièmes à Bercy, ndlr), ce qui n'était pas évident du moment qu’au cours du match j’arrivais à peine à bouger.
Le fait d’avoir gagné m’a donné la possibilité de suivre un traitement dans la nuit, les choses se sont améliorées mais pas assez pour affronter sereinement trois matchs”, a expliqué le n.1 mondial".
Concernant l’avenir, Rafa a tenu des propos bien clairs : “Je n’étais pas à 100% lorsque je suis arrivé à Paris, mais je pourrais dire la même chose à propos de Shanghai.
On ne sait pas ce qu’il peut arriver. Ici, les choses ont empiré. Nous avons essayé et ça n’a pas marché, c’est pourquoi nous allons passer à un traitement différent.
J’espère que celui-ci me permette de participer aux Finals, mais sans trop forcer. Le genou m’inquiète depuis 2005 désormais, ce n’est pas une nouveauté. Nous sommes en 2017 et je n’ai pas encore trouvé le moyen pour bien gérer le problème (...) La priorité est [préserver] ma carrière sur le long terme pour rester compétitif. Pour ce faire, il faut savoir aussi renoncer à des choses”.