S’adressant à EFE, Rafael Nadal a précisé si le forfait pour Indian Wells en février dernier, à cause d'une blessure au genou, était effectivement son moment le plus dur : "Je ne pense pas (...) Le pire moment était en 2005, quand on m’a diagnostiqué une blessure au pied et qu’ils m’ont dit qu’il se pourrait que je ne puisse plus jouer au tennis au même niveau qu’auparavant.
Cette année, j´en ai eu assez des blessures constantes. Il ne s´agit pas uniquement d’une question d´activité professionnelle. Avoir une douleur constante, plus que la normale, ça vous gâche la vie pendant un bon moment (...) J´ai toujours eu de la persévérance, et c´est pourquoi j´ai pu réaliser tout ce que j´ai réalisé.
Mais traverser des moments difficiles vous rend fort et vous aide à être plus positif dans votre façon de voir". Interrogé sur sa relation avec le succès, Nadal a répondu : "Je le vis normalement.
Une des clés pour rester là où j’en suis est de ne pas avoir de grands sommets de bonheur. Et ne pas avoir une déception trop grande non plus, quand les choses ne se passent pas comme je le voudrais.
Je pense avoir été solide mentalement et cela m´aide à mener une vie et une carrière cohérentes et calmes. Le succès personnel est beaucoup plus puissant que le succès professionnel.
Le succès personnel consiste à pouvoir traverser des moments compliqués, à avoir de la persévérance lorsqu´il est difficile de l´avoir et à être enthousiasmé et passionné lorsque la chose la plus simple est de ne pas l’être.
Roland Garros me rend satisfait, mais ma grande satisfaction est d’avoir eu le désir de changer d’attitude et d’apprécier les petites améliorations apportées. Je l’ai fait grâce à mon équipe".