L’histoire récente du tennis espagnol a été indiscutablement marquée par l'essor de nombreux champions. Parmi ceux-ci, certains ont su devenir n.1 du classement ATP :c’est le cas notamment de Juan Carlos Ferrero (2003), Carlos Moya (1998) et bien entendu le 17 fois vainqueur en Grand Chelem Rafael Nadal.
Ce dernier a tenu d’intéressantes déclarations à propos du "modèle ibérique" dans le sport et particulièrement dans le tennis : “On est nombreux parmi les 100 premiers du ranking”, a revendiqué Nadal, “Certains d'entre nous ont atteint la première place mondiale.
Cela s’explique par le fait qu'il n’y a rien qui manque en Espagne : le temps pour jouer au tennis, une tradition solide du jeu, beaucoup d’académies qui fonctionnent et de nombreux professionnels engagés dans le milieu sportif.
Il est vrai que notre Fédération n’est pas très riche, mais il n’y a pas que l’argent qui produit des gros joueurs”. En ayant souligné l'importance du haut profil des professionnels dont se nourrit le système espagnol, Rafa ne pouvait pas se passer de faire mention de son oncle Toni : “J’ai eu le même coach pendant 27 ans.
Je dois le remercier pour tout ce qu’il a fait pour moi. Avec lui, j’ai bossé dur pour m’améliorer sur toutes les surfaces. C’est quelqu’un d’incroyable”.