Le capitaine français Yannick Noah a hâte que ses Bleus montrent à l’Espagne de quel bois ils se chauffent, le weekend prochain (14-16 septembre) au stade Pierre Mauroy de Lille, dans l'espoir de se qualifier pour une deuxième finale d’affilée de la Coupe Davis.
Les tenants du "Saladier" auront affaire à une équipe qui devra quant à elle se passer de son n.1 Rafael Nadal, encore embêté par son genou après l’abandon en demi-finale de l'US Open contre Juan Martin del Potro.
“Le fait d’affronter Nadal devant notre public aurait été un plus pour nos motivations. Pendant quatre ou cinq mois [avant cette rencontre] nous n’avons pensé qu’à lui. Moi personnellement j’aurais préféré qu’il soit finalement de la partie.
Toutefois, il ne faut pas oublier que nous devons aussi renoncer à notre chef de file (Jo-Wilfried Tsonga, ndlr). Même sans Nadal, j’estime tout de même que l’Espagne est la favorite”, a commenté sournois Noah, presque pour exorciser l'éventualité d'une défaite.
Son collègue sur le banc des Ibériques, Sergi Bruguera - bon connaisseur du tennis tricolore, du fait d’avoir entraîné Richard Gasquet - ne semble pas du même avis : “Le fait de pouvoir compter sur Rafa ou pas dans son équipe, cela fait toute la différence”, a souligné el Capitán, “N’importe quelle équipe adverse changerait son approche vis-à-vis de la rencontre en fonction de sa présence ou de son absence.
Nos chances de victoire changent énormément et il me paraît évident que la France est à considérer comme l’équipe favorite. Quant à nous, on aura recours aux joueurs disponibles, qui sont très concentrés et compétitifs”, a-t-il ajouté.
Bruguera a été contraint de convoquer l’ancien membre du top 20 Ramos Vinolas pour remplacer le 17 fois vainqueur en Grand Chelem.