Ce samedi, lors d´une conférence de presse, Novak Djokovic a expliqué ce que cela faisait de partager la même époque avec Roger Federer et Rafael Nadal : "Je pense que le sport présente de nombreux avantages.
Je n´étais évidemment pas aussi heureux [que maintenant] de faire partie de l´ère Federer-Nadal au début de ma carrière. Je ne gagnais pas beaucoup de grands événements.
C´est une histoire différente en ce moment. Et je pense que je suis très reconnaissant de faire partie de cette époque. Cela m´a fait devenir un meilleur joueur. J´en ai parlé de nombreuses fois ; ils complétaient mon jeu.
Ils m´ont fait comprendre ce que je devais faire pour me surpasser et surmonter le plus gros défi, à savoir gagner face à eux lors d´un événement majeur. Je pense que les rivalités que nous avons entre nous trois, et Andy [Murray], bien sûr, ont en quelque sorte marqué les 10 ou 15 dernières années de tennis professionnel masculin.
Je vois beaucoup de points positifs. Je pense que le sport a beaucoup profité de ces rivalités, nous y avons tous beaucoup gagné". Le Serbe, vainqueur de Philipp Kohlschreiber en trois sets au premier tour de Wimbledon, a commenté son évolution sur gazon : "Au début, au cours des deux premières années de ma carrière sur gazon, j’avais du mal à comprendre vraiment comment me déplacer sur le court, comment ajuster mes appuis et mon jeu en général, ce que je devais faire tactiquement.
J´ai toujours été un joueur de base, mais l´herbe est la surface la plus rapide du sport et elle est vraiment unique. Cela vous fait avancer plus souvent [dans le court], vous essayez d’utiliser des amorties (...) ainsi que des retours de service plus agressifs.
Vous avez besoin de plus de variété dans votre jeu. Tout se passe très vite. Je pense que cette surface nécessite plus d’heures passées à s’entraîner sur le court que tout autre moyen de s’y habituer".