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Depuis Roland Garros 2006, Novak Djokovic et Rafael Nadal ont forgé l’une des rivalités les plus impressionnantes de l’ère Open, en s’affrontant 53 fois sur les plus grands plateaux du tennis mondial.
Les deux joueurs ayant eu à lutter contre des blessures et des baisses de forme au cours des deux dernières années, ils n’ont eu que quatre rencontres au cours des trois dernières années.
La plus récente a été la finale à l’Open australien, au cours de laquelle Novak a affiché une montée en puissance inouïe pour remporter son 15ème titre en Grand Chelem.
La semaine dernière à Madrid, Nadal s'est incliné face à Stefanos Tsitsipas en demi-finale, laissant présager un nouvel affrontement potentiel contre Novak cette semaine à Rome puis à Paris, pourvu qu'ils arrivent à franchir leurs obstacles respectifs.
Rafa affrontera Fernando Verdasco en quarts au Foro Italico ce vendredi, Nole aura lui affaire à Juan Martin del Potro. Djoko est conscient de la menace que représente Rafa à Roland Garros, l'Espagnol n'ayant perdu que deux matches là-bas au cours des 15 dernières années.
Il se prépare donc à un autre affrontement avec un grand rival lorsqu’il faudra qu’ils livrent leur meilleur tennis. Poursuivant son quatrième titre consécutif du Grand Chelem et pour la deuxième fois, Novak est entièrement tourné vers Roland Garros et vers un autre chapitre de l’histoire du tennis qu’il écrirait s’il allait jusqu’au bout de la compétition.
"Eh bien, si cette confrontation a lieu à Paris, ce sera une finale. C´est un très long chemin à parcourir pour arriver jusque là et je comprends que vous souhaitiez visualiser cela et en discuter.
Mais, vous savez, beaucoup de choses peuvent arriver. Je veux dire, nous pouvons tous les deux perdre avant la finale. Mais si ce que l’on espère se produit, j´espère que nous serons tous les deux à notre meilleur niveau, car cela ferait une confrontation comme elle est censée se configurer pour une finale de Grand Chelem.
Et nous en avons déjà joué une cette année en Australie où j’ai trouvé qu´il jouait bien tout au long du tournoi, ne perdant pas de set et où j’ai également bien joué.
En finale, je jouais probablement mon meilleur tennis, un peu comme dans toutes les finales de Chelem. J´espère donc pouvoir bien jouer à Paris, comme je l´avais fait lors des trois derniers Chelems.
Mais, remarquez, il a toujours été un défi ultime sur terre battue, spécialement à Paris. Il a perdu trois fois au cours de sa carrière parisienne. Deux fois plutôt? Ok. Cela en dit long sur sa qualité et sur le genre de défi auquel il a l’habitude d’être confronté quand il joue à Paris."