Djokovic joue l'apaisement avec Federer et Nadal



by SHYREM

Djokovic joue l'apaisement avec Federer et Nadal
Djokovic joue l'apaisement avec Federer et Nadal

Novak Djokovic a minimisé les polémiques d'Indian Wells autour de la controverse sur le départ du président de l'ATP, Chris Kermode. Roger Federer avait déclaré que le Serbe n'avait pas eu le temps de discuter de l’affaire, en jugeant cela surprenant.

Rafael Nadal a quant à lui déclaré qu’aucun joueur du board ne lui avait demandé son avis. Le Serbe a commenté à son tour : "Ils sont les bienvenus, tout comme quiconque souhaite se joindre aux discussions politiques.

Le conseil des joueurs n'est qu'une partie de la structure. Nous ne faisons pas partie du directoire et ne décidons quoi que ce soit (...) Federer et Nadal sont des icônes de notre sport depuis de nombreuses années et leurs opinions sont extrêmement importantes pour tout le monde.

S'ils veulent être actifs et en faire partie, officiellement ou pas, je pense que ce n'est que positif pour nous. J'ai vu Roger aujourd'hui. Nous étions en train de couper le ruban à l'ouverture du court central (à Miami, ndlr).

Nous avons eu une petite conversation, mais nous n’avons pas eu le temps de parler politique. J'espère que nous aurons le temps dans les prochains jours de passer en revue certaines choses". Djokovic a ajouté : "Je n'ai rien remarqué de leur côté, ni du mien.

Ce n'est pas utile que les gens créent des tensions ou des divisions entre nous. Au contraire, j'ai de bonnes relations avec eux deux. Nous nous sommes toujours respectés. Nous sommes des rivaux bien sûr, il est donc difficile d'être amis.

Nous avons besoin d'un dialogue ouvert et que les gens aient des opinions différentes. C'est ce qu'on appelle une société démocratique. Nous essayons tous de travailler à cela. C'est frustrant, pour moi personnellement et pour les autres joueurs qui ont fait partie de la structure, car cela nous a souvent déçu.

Et souvent, lorsque les meilleurs joueurs ont voulu s'impliquer et être entendus, ils ont eu l'impression que tout ce qu'ils avaient dit n'était pas vraiment été suivi comme cela était censé l'être".