Djokovic transporté à l'hôtel de quarantaine, mais ne quittera pas encore l’Australie
by SHYREM | LECTURES 1304
Le numéro 1 mondial Novak Djokovic aurait été transporté dans un hôtel de quarantaine à Carlton, où il été censé passé quelques heures avant de quitter l'Australie.
Djokovic a annoncé mardi dernier qu'il avait obtenu une dispense médicale pour n’avoir pas à se vacciner covid en vue de l’Open d'Australie. Djokovic a atterri à Melbourne le 5 janvier, mais il a été détenu à l'aéroport de Melbourne pendant neuf heures avant d'être informé que son visa était refusé et qu’il devait quitter le pays.
Djokovic, qui avait reçu une exemption de la part de Tennis Australia et de l’Etat de Victoria, a eu recours à es avocats qui ont décidé de faire appel de la décision du gouvernement fédéral et de porter l’affaire devant les tribunaux australiens.
Le numéro 1 mondial et légende inconteté du tennis, Novak Djokovic, aurait été menée dans un hôtel de quarantaine à Carlton, où il était censé passer quelques heures avant de quitter l'Australie.
Cette affaire a d’ailleurs eu pour effet de mettre en exergue les dures conditions de détention des migrants qui se déroule en Australie.
Australie, 600 00 cas de contamination covid par jour, veut se défaire de Djokovic
Le Premier ministre australien Scott Morrison a réagi à la nouvelle en disant que personne n’est au-dessus des règles, pas même Djokovic.
"Le visa de M. Djokovic a été annulé. Les règles sont les règles, surtout en ce qui concerne nos frontières. Personne n'est au-dessus de ces règles. Nos politiques frontalières strictes ont été essentielles pour que l'Australie ait l'un des taux de mortalité les plus bas au monde à au, nous continuent d'être vigilants", a tweeté Morrison.
Rappelons que l’Australie est un pays où plus de 600 000 contaminations sont enregistrées chaque jour à l’heure actuelle, ce qui laisse tout à fait perplexe sur cette volonté de s’en prendre à un seul joueur de tennis qui a été, par ailleurs, certainement Testé négatif avant de prendre l’avion.
Plusieurs s’interroge davantage sur cette la volonté répétée du gouvernement australien de vouloir "protéger ses frontières" vaille que vaille, alors que le niveau de contamination dans le pays a déjà atteint un pic jamais égalée, visiblement hors du contrôle des autorités.
Cette situation fâcheuse porte dès lors davantage l’empreinte d’une décision politique que d’une décision d’ordre sanitaire.
Le père de Djokovic a fustigé les autorités australiennes
"C'est une décision honteuse.
Une déportation. Nous devons tous sortir et l'accueillir [quand il reviendra]. Je ne peux pas parler à mon fils, ils le présentent comme si c’était un criminel", s’est indigné Srdjan Djokovic, le père de Novak.
Je suis à court de mots pour exprimer tout ce qu'ils lui ont fait", a déclaré Srdjan à Blic. Avant que Djokovic ne soit informé que son visa lui était refusé, le président serbe Aleksandar Vucic a averti les autorités australiennes en les sommant de "cesser de harceler Djokovic".
"Je viens de parler au téléphone avec Novak Djokovic. J'ai dit à notre Novak que toute la Serbie était avec lui et que nos autorités prenaient toutes les mesures pour mettre fin au harcèlement du meilleur joueur de tennis du monde dans les plus brefs délais.
Conformément à toutes les normes du droit international public, la Serbie se battra pour Novak Djokovic, pour la justice et la vérité. Sinon, Novak est fort, comme nous le connaissons tous", a déclaré le président Vucic dans un post Instagram.
Il va s’en dire que la situation est finalement devenue un incident diplomatique entre l’Australie et la Serbie. Djokovic est un neuf fois champion record de l'Open d'Australie.