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Borna Coric a clôturé la saison 2018 ayant remporté 33 victoires en simple au fil des mois, dont celles contre Roger Federer en finale à Halle (gazon) et en demie au Masters 1000 Shanghai. Le Croate, âgé de 22 ans, est même en passe de soulever le trophée de la dernière édition de la Coupe Davis - selon le vieux format - avec son équipe nationale, qui mène 2-0 après la première journée de la finale de Lille face à la France du capitaine Yannick Noah.
Coric s'est effectivement débarrassé de Jérémy Chardy sur le score de 6-2 7-5 6-4. Grâce notamment à sa collaboration avec Riccardo Piatti et Ivan Ljubicic, Borna est arrivé en douceur aux portes du top 10 mondial.
“Je pense que le fait d’avoir pris du poids m’a permis d'être plus agressif”, a expliqué Coric à propos de son processus de croissance, “Plus d’expérience m’a aidé à grandir à la fois physiquement et dans le mental.
C’est fondamental d’avoir une bonne équipe autour de soi pour travailler sérieusement et avec de la stabilité”. Pour l’instant, ses performances au niveau des tournois du Grand Chelem ne semblent pas à la hauteur de sa maturation, son meilleur résultat étant les huitièmes de finale décrochés cette année à l’US Open.
A l’Open d’Australie, où il fera son retour officiel aux compétitions en 2019, Coric n’a jamais passé le premier tour en quatre apparitions : “Ma priorité absolue, c’est de bien jouer en GC”, a-t-il confirmé.
Le natif de Zagreb a enfin fait les éloges de son collège Novak Djokovic, qui s’est réapproprié la première place mondiale après deux ans d'exil : “C’est quelqu’un de magnifique.
Il est humble, gentil, son éthique professionnelle est irréprochable et sa façon de vivre le tennis toujours aussi incroyable, même s’il n’a plus rien à prouver”.