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Suite à sa disqualification de 15 mois pour dopage, survenue au cours de la dernière année, la Russe Maria Sharapova a fini par gagner moins de... 6 millions de dollars entre juin 2016 et juin 2017. Ce n’était pas pourtant un drame pour la ravissante sibérienne : d’après le magazine Forbes, l’ancienne n.1 mondiale a cumulé presque 300 millions de dollars répartis en prize money des tournois (36 millions), sponsors et contrats de participation, tout cela à l'âge de 30 ans.
Néanmoins, il ne faut pas oublier que Sharapova avait remporté le premier de ses 5 titres en Grand Chelem à Wimbledon en 2004, quand elle n’avait que 17 ans... Côté sponsors, après la suspension de 2016 Tag Heuer a effectivement décidé de ne pas reconduire son contrat avec Sharapova, à l’instar d’Avon et American Express.
Nike, Head (ses sponsors techniques), Evian et Porsche ont quant à eux choisi de continuer leur collaboration avec elle. A l’époque de son triomphe auprès de l’All England Club de Londres, il y a désormais 13 ans, elle n’avait signé que deux contrats avec Nike et Prince ; peu après, elle serait devenue l’égérie de multinationales telles que Canon, Motorola, Tag Heuer, Colgate, Land Rover, Pepsi et Sony.
Au cours de l’année qui a suivi sa victoire à Wimbledon, aussitôt majeure, elle avait déjà 18 millions dans ses poches en prize money, contrats et sponsors. Il y a quelques années elle avait souscrit notamment un accord millionnaire pour permettre que son nom soit affiché sur une tour résidentielle en Inde, et elle a demandé à hauteur de 500.000 dollars pour sa participation à de simples matches amicaux.
Son chiffre d'affaires est en baisse, mais elle a quand-même eu de quoi se régaler dans sa carrière...