Lucas Pouille : "Je n'étais pas heureux l'an dernier"

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Lucas Pouille a épaté tout le monde, ce mercredi, en se qualifiant pour sa première demi-finale en Grand Chelem. Le Français n’ayant jamais passé le premier tour à l’Open d’Australie, le natif de Grand-Synthe a pourtant pris le dessus sur Milos Raonic (16e favori du tableau) en quatre sets.

“Je me suis focalisé sur mon jeu, match après match”, a souligné Pouille en conférence de presse, “Travailler dur dans l’off-season, ça paie. Je n’ai offert la moindre balle de break pendant 3 heures quasiment.

A la fin du troisième set, j’ai compris qu’il fallait se concentrer sur mes tours de service, en essayant de retourner autant que possible. Personne ne s’attendait à ce que je réalise cet exploit”, a-t-il continué, revendiquant ce premier scalp après trois rencontres perdues face au Canadien.

“L’an dernier, pour la première fois de ma vie je ressentais que je n’étais pas heureux en faisant du tennis. J’avais perdu la joie d'être sur le court. J’ai beaucoup réfléchi à ma condition et décidé de m’engager sérieusement pour fixer de nouveaux caps”, a ajouté Lucas, dont la collaboration avec Amélie Mauresmo s’est avérée l’ingrédient fondamental pour sa renaissance en 2019 : “C’est une grande coach.

Elle a donné plus de sécurité à mon jeu et à ma personnalité, m’aidant beaucoup dans le mental (...) Nous avons créé une ambiance très sereine, on s’amuse beaucoup au cours des entraînements. C’est cool d’avoir un tel rapport avec elle”.