Dans une interview accordée à Bild, l´ancienne joueuse Anke Huber a évoqué la dure éthique de travail de Steffi Graf : "Steffi voulait s´entraîner seule. Que ce soit à 5h30 ou à 13h30, Steffi était toujours pareille ; elle se dirigeait vers le court.
C'était toujours très intense. C´était épuisant bien que je m´entraînais aussi à un haut niveau. Les plus jeunes joueurs devraient la prendre en exemple. Lorsque vous jouez en double ou que vous vous entraînez avec elle, ça ne se passe plus de la même manière qu’auparavant.
Mais elle était une modèle dans tout ce qu´elle faisait et de la manière dont elle le faisait. Ma première rencontre avec Steffi a eu lieu chez elle, à Boca Raton je crois. Nous avions été invités par son père.
J'avais peut-être 14 ans. C´était quelque chose de spécial". Sur la façon dont le tennis allemand a changé, Graf elle-même a expliqué : "Le tennis a connu une croissance incroyable parce que nous avons eu la chance d’avoir quelques grands joueurs, Boris Becker, Anke Huber et moi-même.
Donc, il y avait tellement de joueurs qui avaient des personnalités différentes, ce qui rendait le jeu vraiment intéressant dans notre pays, ce qui poussait les gens à allumer la télé pour assister aux matchs, et à s'intéresser à ce que nous faisions.
C´était certainement un boom. Malheureusement, cela n’est plus le cas. Il semble qu’il y ait un besoin d’avoir des personnages [qui sortent de l’ordinaire], qu’il y ait des joueurs [spéciaux], mais c’est un sport tellement important en Allemagne que les gens seront toujours attirés, en particulier les enfants."