En quoi consiste la pilule de mélatonine consommée par Stefanos Tsitsipas ?

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Stefanos Tsitsipas, finaliste de Roland Garros la saison dernière, n'a rien pu faire contre l'ouragan Carlos Alcaraz, qui a réalisé un grand match en battant nettement le Grec en trois sets, en quarts de finale du Chelem parisien, où le match n'a été équilibré que dans la troisième manche, atteignant le tie break alors remporté par l'Espagnol.

Le Grec a commenté la défaite subie face à Alcaraz, en évoquant également une question intéressante : "Je n'ai pas grand-chose à dire : il a très bien joué. Je ne pense pas qu'il ait super bien joué, mais il a bien joué.

Une chose que je pense éviter dans les prochains matchs , c'est de prendre une pilule de mélatonine et de faire une sieste avant de jouer, parce que cela ne semble pas fonctionner. " Tsitsipas a expliqué pourquoi il avait pris cette pilule : "Les horaires ont été un peu difficiles ces derniers jours et j'ai eu plusieurs matchs tard dans la nuit.

Pas trop tard, mais suffisamment pour affecter mon sommeil. Le sommeil, comme vous le savez, est essentiel et c'est la chose la plus importante lorsque l'on participe à un tournoi comme celui-ci. J'ai fait la même chose il y a un an contre Novak à Bercy et j'ai obtenu le même résultat.

Je ne veux pas lui enlever le mérite, il joue bien. Il mérite de gagner. Mais je ne veux pas en parler. Je suis très en colère et cela a eu un effet sur moi"

Tsitsipas : La mélatonine a eu raison de moi

A propos du match : le Grec a déclaré : "C'est normal.

Cela signifie que c'est important pour moi. Ce serait dommage que ce ne soit pas le cas. Le tennis représente beaucoup pour moi et ce n'est pas une chose amusante à vivre. Il est essentiel d'avoir autour de soi des personnes qui comprennent cela et qui éprouvent de la compassion ou qui vous comprennent.

Les personnes les plus proches. Dans les deux premiers sets, je ne me suis pas beaucoup amusé. Je me suis sentie engourdi. J'espère que cela ne m'arrivera plus. C'est dommage." A propos du match entre Djokovic et Alcaraz : "L'un a de l'expérience, l'autre a des jambes et se déplace comme Speedy Gonzalez.

L'un peut frapper fort, l'autre peut contrôler et être précis, ce qui met la pression sur l'adversaire. Que le meilleur gagne. "

À propos de la mélatonine et de son utilisation.

La mélatonine est remarquablement efficace pour prévenir ou réduire les affections liées au décalage horaire, et son utilisation occasionnelle à court terme semble sans danger.

En revanche, une utilisation incorrecte peut retarder l'adaptation. Dans l'Union européenne, la mélatonine est utilisée pour le traitement de l'insomnie chez les enfants et les adolescents âgés de 2 à 18 ans atteints de troubles du spectre autistique ou du syndrome de Smith-Magenis, ainsi que pour le traitement à court terme de l'insomnie chez les personnes âgées de plus de 55 ans, même si des études récentes suggèrent un effet bénéfique également chez les enfants.

Une étude indique que l'utilisation de la mélatonine facilite l'arrêt des thérapies à base de benzodiazépines. Au fil des ans, plusieurs bodybuilders professionnels et divers magazines d'information sportive ont affirmé, études scientifiques à l'appui, que des doses quotidiennes comprises entre 0,5 mg et 3 mg, prises 30 à 60 minutes avant l'entraînement, augmentent les niveaux d'hormone de croissance, sans provoquer d'effets secondaires, qui se traduisent généralement par de l'irritabilité et de la somnolence.

La mélatonine diminue la libération de la GnRH : pour cette raison, elle diminue la synthèse de la testostérone et donc la libido. Plus précisément, elle inhibe la sécrétion de l'hormone lutéinisante, qui stimule l'activité endocrinienne des cellules interstitielles du testicule chez le mâle avec la production de testostérone et de spermatozoïdes, et chez la femelle l'ovulation et la transformation du follicule ovarien en corps jaune.

Prise de façon prolongée, la mélatonine peut avoir un effet dépressif chez les sujets prédisposés, et de plus, elle peut inhiber l'ovulation précisément par la suppression de la libération de GnRH qu'elle entraîne.

Une étude de 2017 a mis en évidence une corrélation entre la prise de mélatonine et l'augmentation de l'agressivité, testée sur 63 sujets masculins en mettant en évidence le niveau de punition infligé à un adversaire dans un jeu vidéo avec et sans prise de mélatonine.