Naomi Osaka, 4 fois championne du Grand Chelem, a révélé que Nick Kyrgios l'a contactée après l'US Open et qu’elle a compris à ce moment-là que le joueur australien était un gars gentil et poli.
Osaka n'a pas eu une course très mémorable à l’US Open 2021. Elle a d’ailleurs fondu en larmes en conférence de presse après une défaite surprise au 3e tour. Après cela, la championne japonaise a déclaré qu'elle ferait une pause pour se concentrer davantage sur sa santé mentale.
Après avoir vu l’émotion d’Osaka à l’US Open, Kyrgios a alors contacté la Japonaise. "Je ne sais même pas s'il veut que j'en parle, mais je dirais, probablement après l'US Open ou quelque chose comme ça, il m’a tendu la main.
Pour moi, ça a été très intéressant de voir cela, simplement parce que je n'ai jamais vraiment pu dire quelle était sa personnalité réelle. Mais, je dirais que c'est un gars sympa, très poli, et que nous avons parlé de choses et d’autres mais pas vraiment en profondeur.
Une discussion juste en surface", a dit Osaka, selon Tennis Majors.
Osaka a parlé de sa relation avec Nick Kyrgios
Nicholas Kyrgios a 26 ans, tandis qu'Osaka en a 24. La Japonaise a fait savoir qu’elle sentait que Kyrgios lui ressemblait sur le plan de la gestion de la pression sur le circuit.
"Quand je venais d’arriver sur le tour, ou que je le voyais jouer, parce qu'il était sur le tour depuis très longtemps – ou pas très longtemps, mais assez longtemps (par rapport à moi).
Ma pensée était qu'il était mon frère. C’était pour moi un peu comme si on se ressemblait. Je ne sais pas. Et j'ai toujours eu l'impression que son comportement était un peu comme – je n'essaie pas d'être offensante, j’espère qu'il ne lira pas ceci en le prenant de cette façon – comme s’il était quelqu'un qui ne pouvait pas trop bien gérer la pression, et donc qui devient un peu dépassé (par les événements)", a expliqué Naomi Osaka.
"Je m'identifie beaucoup à ce sentiment, mais je pense que nous la gérons avec des manières différentes. Et donc, j'ai l'impression qu'il a aussi beaucoup de responsabilités (sur ses épaules), car même en ce moment, quand il s’entraîne, il y a beaucoup d'enfants qui viennent le regarder.
Je sais qu'il aime ça, mais je pense que c'est un peu une pièce à double face (une source de pression)".