Paris Bercy - Après le NextGen Denis Shapovalov, Julien Benneteau s'est aussi offert son plus illustre compatriote Jo-Wilfried Tsonga lors de sa dernière participation au Masters 1000 de Bercy (paraît-il…).
Le natif de Bourg-en-Bresse a d’un seul coup éteint les derniers espoirs de Jo de se qualifier pour les Atp Finals (battu 3-6 7-6 6-2) et égalé son meilleur résultat - huitièmes de finale - au Rolex Paris Masters, en confirmant qu’il a encore quelques mots à dire dans le Tour avant de prendre sa retraite.
“La semaine dernière je disais à mon préparateur physique : je joue bien depuis pas mal de temps! après les défaites contre Jo et del Potro à Vienne. En ce moment il joue bien, il est en course pour le Masters.
Jo aussi l’était sur ce genre de surface (...) Cela faisait longtemps que je n’avais pas fait un petit truc alors que dans toute ma carrière, chaque année, j’arrivais à battre un mec ou deux du top 10, ce qui n’était pas anodin vu mon classement”, a-t-il expliqué aux journalistes, "En fin d’année, on a toujours des objectifs pour se maintenir en éveil.
Moi, j’étais à la porte de l’Open d’Australie. Normalement, cela devrait être bon pour être dans le tableau final directement. Cela me fait très plaisir. L’année dernière j’étais dans les qualifications.
Cette semaine je suis au meilleur classement depuis que je suis revenu de ma blessure”. La belle semaine de Bercy pourrait même semer le doute au sein de l'entourage du capitaine Yannick Noah en vue de la finale de Coupe Davis contre la Belgique.
Le double en charge est actuellement celui formé par Nicolas Mahut (autre vétéran français en huitièmes à Bercy) et Pierre-Hugues Herbert, mais on ne sait jamais… “J’ai toujours tenu un discours où à partir du moment où on n’est pas blessé, que l’on joue et que l’on est là, on est “sélectionnable”.
En tout cas, je suis à disposition du capitaine (...) C’est un choix de “riche”, comme souvent. C’est le capitaine et son staff qui doivent savoir ce qu’ils veulent faire”, a poursuivi Benneteau.
Dans tous les cas, pas question qu'il revienne sur son choix. Ou presque… “C’est vraiment mon dernier Bercy. Je ne sais pas quand j'arrêterai en 2018 (...) En tout cas si j’ai le classement et que je finis 20e mondial… Mais bon, je ne l’ai jamais été depuis 17 ans que je suis sur le circuit, cela m’étonnerait que je le sois l’an prochain (...) Je sais qu’ils ont eu des choix difficiles à prendre pour les wild card, la direction du tournoi (Guy Forget, ndlr), la Fédération.
Les trois (Mahut, Mathieu et Benneteau, ndlr) ont prouvé qu’ils ne s’étaient pas trompés”.