Alexander Zverev : "L'an dernier j'étais plus centré"

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Malgré ses multiples défaites dans cette première partie de la saison, dont la dernière au 2e tour à Rome contre Matteo Berrettini, Alexander Zverev estime pourtant avoir apporté des améliorations à son jeu : "Comme je l’ai dit au début de la saison sur terre battue, j’aurai besoin de temps, j’aurai besoin de matchs.

Tous les tournois auxquels j´ai participé jusqu´ici sur terre battue se passent de mieux en mieux. À Madrid, j´étais sur le point d’arriver au sommet. Je pense que j´aurais pu gagner le match contre Tsitsipas en deux sets.

Je ne l’ai pas fait. Au début du troisième tiers, nous avons eu ce long match à 1-All où j´ai eu les trois points de break. Après cela, j’ai perdu un match, puis je suis un peu tombé.

C´est aussi au niveau de la confiance que ça se passe. De toute évidence, il a gagné beaucoup de matchs, et pas moi cette année. Je pense que cela faisait partie des raisons [de sa victoire].

Mais si j’avais remporté ce match, alors qui sait ce qui se serait passé à la fin du tournoi. Je pense qu'à Madrid j'y étais presque. Je pense, comme je l’ai dit, que chaque semaine les choses vont s’améliorer pour moi." Zverev a répondu sèchement à l'énième question sur son partenariat avec Ivan Lendl et sur la durée de cette entente : "J’y réponds chaque semaine.

Je suis sûr que vous allez trouver [la réponse]. Il y a la conférence de presse à Madrid, Munich, Monte-Carlo, Barcelone, Miami. Chaque semaine." Au sujet de la controverse juridique avec son agent, l’Allemand a conclu : "Je suis un jeune homme qui essaie également de créer une marque.

Ce n´est pas que ce soit particulièrement difficile ou quelque chose du genre. Cela prend juste du temps. Cela consomme de l´énergie. De toute évidence, vous devez faire face à beaucoup de choses différentes.

Je dois aussi traiter avec des avocats. Je dois évidemment faire face à des problèmes de gestion parce que je n´ai personne. Je dois le faire moi-même en ce moment. L’année dernière, la raison pour laquelle je jouais si bien c’est que tout ce que je faisais, c’était jouer au tennis.

Tout le reste était pris en charge pour moi. J´allais me coucher, je me réveillais, réfléchissant à comment était l’entraînement. Après l´entraînement, je réfléchissais à quoi manger, j’allais à nouveau m’entraîner, puis au lit.

Maintenant, c´est un peu plus dans le genre se réveiller, et penser à tel ou tel mail reçu, à ce que je dois répondre à telle ou telle personne. Il s’agit parfois de passer un appel téléphonique, faire ça puis ensuite aller m’entraîner.

C´est beaucoup plus de choses à faire. Je pense que l´une des principales raisons pour lesquelles, je n´ai pas joué de mon mieux jusqu´à présent cette année, c'est parce que je suis encore jeune et que je dois trouver un moyen de concilier ça.

Je dois comprendre comment m’arranger avec ça. Honnêtement, je jouais au tennis ces dernières années, mais je vivais toujours dans une vie où tout était pris en charge pour moi.

Maintenant, j´ai en quelque sorte pris le relais pour tout faire moi-même. C´est une expérience d´apprentissage. Mais je pense qu´une fois qu’on a traversé cela, comme je suis entrain de le faire maintenant, on s’en ressort beaucoup plus fort et beaucoup mieux."