6 heures 36 minutes de jeu. Kevin Anderson a dû avoir recours aux “prolongations” pour prendre le dessus sur John Isner, qui ne s’est finalement incliné qu’à 26-24 dans le cinquième set de la première demi-finale masculine de Wimbledon - Nadal et Djokovic ayant été contraints de suspendre leur match à 23h sur le score de 2 sets à 1 pour le Serbe.
Interrogé dans la foulée par la BBC, Anderson a commenté : “Je ne sais pas quoi dire. Jouer dans ces conditions, c’est déjà énorme pour tout le monde. Il faudrait introduire le match nul, mais enfin quelqu’un doit bien l’emporter.
John est un mec génial est je suis désolé pour lui”. Le fait de disputer un tie-break à 6-6 lors de la manche décisive aurait conjuré un tel marathon. Seul l’Us Open, parmi les tournois du Grand Chelem, fait figure d’exception par rapport à cette règle : “J’espère que les autres Grand Chelem ont bien retenu le message pour qu’on se décide à changer le format du 5ème set”, a-t-il ajouté, “On n’est pas bien sur le court dans ces conditions. Cela ne corcerne pas que nous mais Rafa et Novak aussi, ils ont attendu dans les vestiaires pendant des heures”.