Angélique Cauchy témoigne : "Mon entraîneur m'a violée trois fois par jour"



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Angélique Cauchy témoigne : "Mon entraîneur m'a violée trois fois par jour"
Angélique Cauchy témoigne : "Mon entraîneur m'a violée trois fois par jour" © Compte Instagram Le Parisien

Le tennis français (et pas seulement) est en état de choc : l'ancienne joueuse Angélique Cauchy a accusé son ancien entraîneur Andres Gueddes de l'avoir violée trois fois par jour à l'époque des faits.

Gueddes a commencé à entraîner Cauchy au Tennis Club de Sarcelles en 1999, alors qu'elle n'avait que 12 ans. Les abus ont commencé quelques mois plus tard, et l'homme les a justifiés comme étant normaux.

Il aurait dit, comme en témoigne Cauchy : "il arrive que les relations entre professeur et élève soient ainsi parce qu'on passe beaucoup de temps ensemble". Au cours des deux années suivantes, selon Angélique, la relation avec l'entraîneur n'a cessé de se dégrader et la jeune fille a été violée plus de 400 fois.

Ce qui s'est passé

Il y a deux ans, précisément en 2021, Gueddes a été reconnu coupable d'avoir agressé quatre adolescentes en France et a été condamné à 18 ans de prison.

Cauchy a déclaré, comme le rapportent MARCA et le Guardian : "J'ai souvent pensé à me suicider. Il me prenait trois fois par jour. La première nuit, il m'a demandé d'aller dans sa chambre et je ne l'ai pas fait, puis il est entré dans la mienne.

C'était pire. J'étais en prison, je ne pouvais pas sortir quand je le voulais. J'ai vécu entre 13 et 18 ans en pensant que j'avais le sida. Les soirs suivants, et je sais que cela peut paraître absurde, je suis allé le voir de mon propre chef.

Un jour, il est venu me voir et m'a dit : "J'ai le sida, j'en suis sûr, et je te l'ai transmis. À la fin des années 90, c'était une chose vraiment effrayante et j'étais paralysé par la peur.

J'ai vécu de 13 à 18 ans en pensant que j'avais le sida." Lorsqu'un membre du club de tennis s'est plaint du comportement prédateur et abusif de Geddes, le président du club aurait répondu : i.

Voici le témoignage poignant d'Angélique Gauchy :